Festival Blizz'art

Mass Hysteria

Entretien avec Yann Heurtaux, guitariste et compositeur de Mass Hysteria.

 

20 ans aujourd’hui depuis votre premier album, faites-vous toujours la même musique ?

"20 ans, ça fait quelque chose et vraiment plaisir de toujours intéresser les gens, on est bien conscient de la chance qu’on a. Certains disent qu’en 20 ans, on s’est un peu énervé musicalement, mais, on compose toujours pareil. En général, j’amène des riffs de guitare. On les fait tourner en répétitions puis quand le morceau est prêt, en touche finale, Mouss, notre chanteur, vient poser ses textes."

Dans votre dernier album, vous parlez de fanatisme religieux, quel a été l'impact de ce titre ?

"On avait un ras-le-bol de toutes ces guerres de religion. Quand notre tournée a débuté le 13 novembre 2015, le texte a pris une ampleur folle. Le jour même, on était en panique, car on sentait qu’on aurait pu être au Bataclan avec nombre de nos amis. Puis, on a décidé, pour la suite de la tournée, de maintenir les dates."

Pourquoi chantez-vous en français alors que, sur la scène métal, les autres préfèrent l’anglais ?

"Pour ne pas faire comme les autres ! Notre première maquette était en anglais mais les maisons de disque nous ont demandé de chanter en français. On s’est vite aperçu que le message était plus profond. Mouss arrivait à faire passer plus de choses de son ressenti, plus engagées."


Camille Bazbaz

Entretien. Camille Bazbaz, auteur-compositeur-interprète.

 

Vous avez joué dans plusieurs groupes, différents styles musicaux, peut-on dire que vous êtes un touche-à-tout ?

"Oui, je suis un électron libre. La musique est une liberté donc je me l’octroie. Ce n’est pas dans ma nature de rester étiqueté dans un style musical. J’aime aussi bien les Doors que Bob Marley. C’est ce qu’on met dans la musique qui importe, le genre m’importe peu."

Réunissez-vous votre envie de faire du rock et du reggae dans vos collaborations avec Winston McAnuff ?

Tout à fait. Quand je l’ai rencontré, il y a une dizaine d’années, il m’a dit : « Je n’ai pas besoin de toi, Camille, pour faire du reggae. Au contraire, ce qui m’éclate, c’est de découvrir ton univers de pop soul romantique ».


Votre dernier album s’appelle Bazbaz Café, que peut-on trouver dedans ?

"On peut trouver des rires, des larmes, de l’aventure, qu’on est tous les mêmes et qu’on a besoin d’amour. J’ai enregistré cet album un peu partout dans le monde, dans toutes les positions du kama sutra. C’est cet album que je présente pour ce début de tournée. Je serai en duo avec mon percussionniste cubain, en intimité, car j’ai besoin d’être nez à nez avec le public."



Hilight tribe

Entretien. Ludo, leader du groupe Hilight tribe.

 

Quel est ce que vous appelez la « natural trance » ?

"C’est le genre musical qu’a adopté le groupe depuis 17 ans. Auparavant, nous étions une bande de copains qui jouait des styles de musique différents tel que du rock ou de la funk. C’est avec la rencontre de notre producteur, Jean Marc Landau, que nous avons fait table rase du passé pour réapprendre la musique dans la natural trance. C’est-à-dire une musique jouée avec des instruments (batterie, basse, guitare, etc.) mais inspirée des musiques actuelles technos."

Quelle est la particularité de votre 8e album « Temple of Light » ?

"On l’a conçu comme un voyage initiatique autour de la planète. Chaque chanson est un arrêt dans une région. Le groupe parcourt un trajet imaginaire entre l’Australie, l’Afrique, le monde du flamenco, l’Inde, pour rejoindre l’Amérique du sud à la recherche de ce temple de lumière."

Vos instruments sont très ethniques, comment avez-vous créé originellement un tel orchestre ?

"D’une part, on avait une passion pour les musiques du monde et pour les peuples premiers qui jouent les musiques de transe aux quatre coins de la planète. D’autre part, notre producteur nous a baignés dans le monde des DJ et de la techno. Cet orchestre correspond à un langage universel avec des séquences rythmiques et des phrases mélodiques."



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